Reprenons les bases du télétravail et chassons les idées-reçues :
On dit : la pratique du télétravail n’est pas réglementée et représente par conséquent un risque pour le salarié !
Faux : la loi n°2012-387 du 22 mars 2012 inscrite au code du travail délimite précisément les contours juridiques du télétravail.
On dit : le télétravail engendre une économie significative pour le salarié !
Vrai : le principal facteur de réduction des coûts est bien sûr lié à la réduction des frais de transport sur les trajets domicile-travail. Pour un autosoliste, les seules économies de carburant peuvent atteindre, suivant les calculs, quelques 2 000 € sur l’année, auxquels viennent s’ajouter une réduction de l’usure des pneumatiques, du véhicule, des frais d’entretien, une surcôte à la revente, etc.
On dit : le télétravail entraîne une baisse de la productivité !
Faux : L'amélioration des conditions de travail (réduction des déplacements et du stress, cadre de travail) favorise la concentration et limite la fragmentation du temps de travail journalier. Elle entraine un gain de productivité en télétravail qui pourrait atteindre en moyenne 22%. Source : Etude Greenworking 2012.
On dit : le télétravail permet de réduire le taux d’absentéisme et le retard !
Vrai : Les entreprises ayant signé en 2012 et 2013 un accord social couvrant le télétravail affichent un taux d’absentéisme deux fois inférieur à celles n’ayant signé aucun accord (4,1% contre 8,73%). La réduction des accidents de trajet et de mission ainsi que l’affranchissement des bouchons ou des grèves en sont les principales raisons. Source : étude de l’institut Alma Consulting Group, 2013.
On dit : le salarié en télétravail est coupé du monde et perd tous liens avec son entreprise !
Faux : Dans la très grande majorité des cas le télétravail n’est pas pratiqué sur l’intégralité du temps de travail. Les employeurs et salariés s’accordent sur un rythme hebdomadaire, 1 (à 2) jour(s) par semaine en règle générale permettant au salarié de rester régulièrement en contact avec ses collègues. De plus, le télétravail ne se fait pas que chez soi. Il peut également se pratiquer dans des espaces de télétravail (tiers-lieux) favorisant ainsi le lien social, le rapprochement de profession et l’innovation.
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