Depuis 2015, le Challenge comptabilise les salariés en télétravail. Comme le précise Lionel, éco-citoyen et pratiquant convaincu du télétravail : "le meilleur déplacement est celui que l'on ne fait pas !"
Le télétravail permet au salarié de travailler à distance, en dehors des locaux de l’établissement. Il peut s’effectuer au domicile du salarié ou dans des tiers lieux (télécentres, espaces de coworking).
Adapté aux salariés qui ne disposent d’aucune solution alternative à la voiture individuelle, le télétravail vient s’ajouter au Challenge mobilité et peut être comptabilisé comme mode alternatif. Les critères sont les mêmes que pour le vélo ou la marche, la différence étant la prise en compte de la distance non parcourue par le salarié.
Référent , n'hésitez pas à comptabiliser les salariés qui télétravaillent le 8 Juin 2017 sur la plateforme.
Petit test de connaissance pour reprendre les bases du télétravail et chasser les idées-reçues – Vrai ou Faux :
La pratique du télétravail n’est pas réglementée et représente par conséquent un risque pour le salarié.
Faux : la loi n°2012-387 du 22 mars 2012 inscrite au code du travail délimite précisément les contours juridiques du télétravail
Le télétravail engendre une économie significative pour le salarié :
Vrai : le principal facteur de réduction des coûts est bien sûr lié à la réduction des frais de transport sur les trajets domicile-travail. Pour un autosoliste, les seules économies de carburant peuvent atteindre suivant les calculs quelques 1 500€ sur l’année, auxquels viennent s’ajouter une réduction de l’usure des pneumatiques, du véhicule, des frais d’entretien…
Le télétravail entraîne une baisse de la productivité :
Faux : L'amélioration des conditions de travail (réduction des déplacements et du stress, cadre de travail…) favorise la concentration et limite la fragmentation du temps de travail journalier. Elle entraine un gain de productivité en télétravail qui pourrait atteindre en moyenne 22 %. Source : Etude Greenworking 2012
Le télétravail permet de réduire le taux d’absentéisme et le retard :
Vrai : Les entreprises ayant signé en 2012 ou 2013 un accord social couvrant le télétravail affichent un taux d’absentéisme deux fois inférieur à celles n’ayant signé aucun accord (4,1% contre 8,73%). La réduction des accidents de trajet et de mission ainsi que l’affranchissement des bouchons ou des grèves en sont les principales raisons. Source : étude de l’institut Alma Consulting Group, 2013
Le salarié en télétravail est coupé du monde et perd tous liens avec son entreprise :
Faux : Dans la très grande majorité des cas le télétravail n’est pas pratiqué sur l’intégralité du temps de travail. Les employeurs et salariés s’accordent sur un rythme hebdomadaire, 1 à 2 jours par semaine en règle générale permettant au salarié de rester régulièrement en contact avec ses collègues. De plus, le télétravail ne se fait pas que chez soi. Il peut également se pratiquer dans des espaces de télétravail (tiers lieux) favorisant ainsi le lien social, le rapprochement de profession et l’innovation.
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